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La psychothérapie cognitivo-comportementaliste présentée par un psychothérapeute

Veronique DI MERCURIO, Psychothérapeute à Paris.

Psychothérapeute

Pour commencer il est important de préciser que :
Le terme de psychothérapeute, tout comme celui de psychologue, est aujourdh’hui réglementé par la loi n° 2004-806 du 9 août 2004.
Le professionnel qui fait usage de ces deux titres doit être enregistré au Registre des Psychologues et des Psychothérapeutes de l’Agence Régionale de Santé de son lieu d’exercice. Pour procéder à cet enregistrement, il doit fournir la preuve de sa formation, et cette formation doit être composée d’études théoriques et pratiques, reconnus par le ministère de la santé.
Afin de vérifier de ces démarches, le client peut demander le numéro d’enregistrement ADELI et vérifier auprès de l’agence régionale de santé. Le psychothérapeute n’est pas tenu d'avoir suivi toutes les études universitaires comme le psychologue, mais il est tenu d’avoir suivi au moins 400 heures de formation théoriques en psychologie clinique dans son cursus.

Le psychothérapeute peut ainsi s’assurer que le besoin de son client correspond bien à ce qu’il peut lui proposer. Si ce n’est pas le cas, il saura l’orienter vers une méthode adaptée.

Sources :
https://www.iledefrance.ars.sante.fr/usage-du-titre-de-psychotherapeute

Psychothérapie cognitivo-comportementaliste

Cette méthode de psychothérapie, dite aussi TCC, a depuis ses débuts au début des années 1900 aux Etats Unis, connu 3 vagues.
1re vague : le courant comportemental qui débute dès les années 1920 avec les recherches du Dr John Watson aux Etats Unis.
2e vague : le courant cognitif débute dans les années 1950 avec le Dr Aaron Beck, toujours vivant, et ancien psychanalyste. Celui-ci tente de trouver une méthode à la fois verbale et comportementale pour éviter les thérapies sans fin et aider au mieux ses patients. Il réussit à concilier verbalisation et pragmatisme dans une nouvelle méthode dite comportementale et cognitive.
C’est cette méthode qui va intégrer l’Europe, dans les années 70.
En France, Jean Cottreaux sera un des 1er psychiatre et psychothérapeute à s’intéresser à cette méthode et à fonder une école. Puis sera fondée l’AFTCC à Paris. 3e vague : les méthodes de gestion des émotions comme la sophrologie, l’hypnose, puis la Pleine conscience, et d’autres comme l’EMDR, etc…
Elles permettent d’introduire un aspect supplémentaire de prise en compte de l’émotion dans la thérapie, mais aussi les recherches en neurosciences font avancer les méthodes de la TCC. La TCC, issue directement de la méthode scientifique, permet de faire des recherches.
Aujourd’hui la TCC intègre donc les 3 courants, est directement liée à la clinique psychiatrique et peu à peu s’impose naturellement comme la thérapie d’avenir en santé mentale. De plus de en plus de recherches dans le monde montrent son efficacité pour guérir ou soulager des troubles anxieux présents dans de nombreuses maladies psychiatriques. Elles sont même remboursées en Angleterre par la NHS (service de santé national) pour les troubles anxieux car elles permettent de consommer moins de traitements pharmaceutiques.

Sources :
http://www.aftcc.org/
http://www.nhs.uk/Conditions/Cognitive-behavioural-therapy/Pages/Introduction.aspx
Lire l’articles sur l’évaluation des psychothérapies : http://www.ipubli.inserm.fr/handle/10608/57

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