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 28 Mars 2024 : 574 psys et coachs sur l'annuaire Psy et Coach
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Danse thérapie à PARIS 10EME ARRONDISSEMENT (75010)

Voici la liste des 1 psychothérapeutes ou psys

pratiquants cette technique de psychothérapie


Psys et coachs à la une
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jean-louis Penin à SAINT RAPHAËL - AGAY

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THIRIET Angélique est psychopraticien, sexologue à Paris et se déplace à PARIS 10EME ARRONDISSEMENT

Dans ce monde où on ne parle que d'insécurité, de peur du lendemain, et où l'on nous enjoint d'écouter notre tête, notre raison plutôt que notre coeur, n'est-il pas urgent de nous reconnecter à notre nature profonde ?

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La danse thérapie

En danse-thérapie, le corps devient l'instrument à partir duquel on apprend à être bien dans sa peau, à sortir de sa tête, à retrouver l'énergie de l'enfant. La danse-thérapie vise la prise de conscience de soi et la libération de tensions et de blocages inscrits dans la mémoire du corps. Sur le plan physique, elle améliore la circulation, la coordination et le tonus musculaire. Sur le plan mental et émotif, elle renforce l'affirmation de soi, ravive les capacités intellectuelles et la créativité, et permet de rencontrer des émotions parfois difficiles à exprimer verbalement : colère, frustration, sentiment d'isolement, etc.

Une thérapie dynamique

Une séance de danse-thérapie se déroule individuellement ou en groupe, dans un lieu qui ressemble plutôt à un studio de danse qu'à un cabinet de thérapeute. À la première rencontre, le thérapeute cherche à définir les motifs et les objectifs de la démarche, puis il enchaîne avec la danse et le mouvement. Les mouvements peuvent être improvisés ou non et varient selon le style du thérapeute. La musique n'est pas toujours présente; en groupe, elle peut être un élément rassembleur, mais le silence favorise la recherche du rythme en soi.

Pour créer un climat de confiance et de complicité et favoriser la prise de conscience de son corps et de l'environnement, certains thérapeutes utilisent divers objets, parfois insolites, comme un ballon d'un mètre de diamètre! La danse-thérapie permet de redécouvrir son anatomie et fait remonter une foule de sensations, de sentiments et de pensées. À la fin de la séance, on peut discuter des découvertes et des sensations ressenties pendant le travail corporel. Ces échanges peuvent mener à des prises de conscience et orienter les prochaines étapes de la démarche.

Des racines profondes Depuis toujours, la danse fait partie des rituels de guérison1 et de célébration des cultures traditionnelles. Dans notre société, la thérapie par la danse est apparue au cours des années 1940. Elle répondait, entre autres, au besoin de trouver une approche non verbale pour traiter les patients souffrant de troubles psychiatriques. Divers pionniers ont créé leurs propres méthodes inspirées de différentes approches du mouvement corporel.

En 1966, la mise sur pied de l'American Dance Therapy Association (voir Sites d’intérêt) a permis aux danse-thérapeutes d'obtenir une reconnaissance professionnelle. Depuis, l'association réglemente les normes de formation en danse-thérapie et regroupe des professionnels répartis dans 47 pays.

Applications thérapeutiques de la danse-thérapie

Il semble que la danse-thérapie conviendrait aux gens de tout âge et de toute condition et serait utile entre autres pour favoriser la santé en général, l'image et l'estime de soi, et atténuer le stress, les peurs, l'anxiété, les tensions physiques et la douleur chronique. En groupe, la danse-thérapie favoriserait la réinsertion sociale, la prise de conscience de soi et de son espace et la création de liens affectifs. Elle procurerait également un sentiment de bien-être né du plaisir d'être en groupe.

Une méta-analyse publiée en 19966 a conclu à une efficacité possible de la danse-thérapie pour améliorer certaines variables physiologiques et psychologiques. Toutefois, les auteurs de cette méta-analyse soulignaient que la majorité des études portant sur la danse-thérapie comportait diverses anomalies méthodologiques, dont l’absence de groupes témoins, le petit nombre de sujets et l’utilisation d’instruments inadéquats pour mesurer les changements. Depuis, quelques études de meilleure qualité ont été publiées.

Recherches

- Améliorer la qualité de vie des patients atteints de cancer. Un essai aléatoire7 portant sur 33 femmes ayant eu un diagnostic de cancer du sein dans les 5 dernières années et ayant terminé leurs traitements depuis au moins 6 mois a été publié en 2000. Les résultats ont indiqué que des séances de danse-thérapie, réalisées sur une période de 6 semaines, avaient eu un effet positif relativement à la vigueur, à la fatigue et à la somatisation. Cependant, aucun effet ne fut observé en ce qui concerne les variables de dépression, d’anxiété et d’humeur.

En 2005, 2 essais pilotes ont été publiés8,9. Les résultats indiquent que des thérapies de 6 ou12 semaines par la danse et le mouvement peuvent diminuer le niveau de stress et améliorer la qualité de vie des personnes atteintes ou en rémission de cancer.

- Réduire le niveau d’anxiété. Une méta-analyse qui incluait 23 études au total, dont 5 évaluant les effets de la danse-thérapie sur le niveau d’anxiété, a été publiée en 19966. Elle a conclu que la danse-thérapie pourrait être efficace pour réduire l’anxiété, mais que les essais bien contrôlés pour l’affirmer avec certitude manquent. Depuis, 1 seul essai contrôlé a été publié (en 1999)10. Les résultats indiquent une diminution du niveau d’anxiété reliée aux examens chez des étudiants ayant suivis des séances de danse-thérapie pendant 2 semaines.

- Diminuer les symptômes de dépression. Un essai aléatoire11 portant sur 40 adolescentes souffrant de dépression d’intensité légère a évalué les effets d’un programme de 12 semaines de danse-thérapie. À la fin de l’expérimentation, les adolescentes du groupe danse-thérapie présentaient des diminutions de leurs symptômes de détresse psychologique, comparativement au groupe témoin. De plus, les concentrations de sérotonine et de dopamine, deux neurotransmetteurs, ont été favorablement modulées chez les adolescentes du programme de danse-thérapie.

- Soulager les personnes souffrant de fibromyalgie. En incluant plusieurs dimensions de nature physique, émotionnelle, cognitive et culturelle, la danse-thérapie aurait théoriquement le potentiel de soulager les patients souffrant de fibromyalgie. Elle permettrait de réduire leur fatigue, leur stress et leur douleur12. Un seul essai contrôlé a été publié en lien avec ce problème12. Il portait sur 36 femmes souffrant de fibromyalgie. Aucun changement dans les concentrations sanguines de cortisol, une hormone de stress, n’a été observé chez les femmes du groupe danse-thérapie (une séance par semaine pendant 6 mois), comparativement au groupe témoin (aucune intervention). Les femmes du groupe danse-thérapie ont cependant rapporté des changements positifs en ce qui concerne la douleur qu’elles ressentaient, leur mobilité et leur énergie vitale.

- Aider les patients souffrant de schizophrénie. En 2009, une revue systématique13 n’a recensé qu’une seule étude14 évaluant les effets de la danse-thérapie sur les symptômes de la schizophrénie chronique. Quarante-cinq patients, en plus de recevoir les soins usuels, ont été placés dans des groupes de danse-thérapie ou de counseling. Après 10 semaines, les patients du groupe danse étaient plus assidus aux séances de thérapie et ils présentaient moins de symptômes de la maladie. Après 4 mois, ces mêmes résultats ont été observés. Mais à cause du nombre élevé d’abandons dans les groupes (plus de 30 %), aucune conclusion ferme n’a pu être tirée.

- Aider les patients atteints de la maladie de Parkinson. En 2009, 2 études ont évalué l’impact de la danse sociale (tango et valse) sur la mobilité fonctionnelle et l’équilibre de patients âgés atteints de la maladie de Parkinson15,16. Les séances étaient soit condensées (1,5 heure, 5 jours par semaine pendant 2 semaines), soit espacées (20 heures réparties sur 13 semaines). Les résultats montrent des améliorations sur le plan de la mobilité fonctionnelle, de la démarche et de l’équilibre. Les auteurs concluent que des séances de danse, qu’elles soient condensées ou espacées, devraient d’être introduites dans le quotidien des individus atteints de Parkinson.

- Améliorer l’équilibre des personnes âgées. En 2009, 2 recherches ont évalué l’effet d’une séance hebdomadaire de danse jazz chez des femmes en bonne santé, de plus de 50 ans17,18. Quinze semaines de pratique, à raison d’une séance par semaine, ont amené des améliorations significatives de l’équilibre.

La danse-thérapie en pratique La thérapie par la danse s'exerce dans une grande variété de contextes, notamment en pratique privée, dans les hôpitaux psychiatriques, les établissements de soins de longue durée, les centres de rééducation, les centres de réadaptation pour personnes alcooliques et toxicomanes, les centres de jeunes délinquants ainsi que dans les milieux correctionnels et les résidences d'aînés.

Au Québec, il y a peu de danse-thérapeutes accrédités par l’ADTA. Il faut donc s’assurer individuellement de la compétence des intervenants en s’informant de leur formation et de leur expérience autant en danse ainsi qu’en tant que thérapeutes.